Le feu est imprévisible, il n’agit pas de manière sélective, mais frappe tout sur son passage. Comment les produits en PVC se comportent-ils en cas d’incendie? De nombreuses recherches ont été menées sur ce sujet, ce qui a conduit à certaines conclusions..
Une quantité importante de substances stabilisantes et de remplissage est introduite dans la composition des profilés en PVC, ce qui rend le chlorure de polyvinyle plus résistant aux influences extérieures.
Le polychlorure de vinyle est difficile à enflammer, et une combustion ultérieure n’est pas prise en charge s’il n’y a pas de source d’incendie (les normes internationales de sécurité incendie ont déterminé que le PVC est nettement plus élevé que le bois).
Si nous parlons de la quantité de chaleur dégagée par le PVC lors de la combustion, alors elle est bien inférieure à la quantité de chaleur dégagée par le bois au cours d’un processus similaire. Cela signifie que l’utilisation de chlorure de polyvinyle dans la production de structures de fenêtres peut réduire la probabilité d’incendie et réduire la propagation du feu lors d’un incendie..
Le chlore dans le PVC neutralise également la combustion.
La combustion du polychlorure de vinyle s’accompagne de la libération de substances gazeuses – monoxyde de carbone et dioxyde de carbone (monoxyde de carbone) à des concentrations ne dépassant pas les indicateurs correspondants lors de la combustion d’autres matières organiques.
Le chlorure d’hydrogène libéré lors de la combustion du PVC, avec son odeur piquante, avertit de l’inflammation au tout début de l’incendie. Interagissant avec la vapeur d’eau, le chlorure d’hydrogène se transforme en acide chlorhydrique, ce qui provoque la corrosion des structures métalliques des bâtiments. Cependant, la concentration de cette substance est très faible et il n’y a aucun danger pour la structure, ainsi que pour la santé humaine..
La résistance au feu des fenêtres en PVC dépend en grande partie de l’utilisation de divers composants utilisés lors du remplissage des éléments du cadre:
- l’utilisation de divers verres (ordinaires, renforcés, triplex);
- l’utilisation d’un sandwich doublé de plastique ou d’aluminium;
- la présence d’éléments en bois dans la structure de la fenêtre (doublure, diverses plaques de finition).
Si nous comparons la température d’inflammation d’une fenêtre en bois et en plastique provenant d’une source externe, elle est respectivement de 210 à 270 degrés pour la première et de 310 à 400 pour la seconde. Quant à la température de combustion spontanée, pour une fenêtre en bois elle est d’environ 260 ° C, pour une fenêtre PVC – 450 ° C.
Comme vous le savez, le maintien de la combustion nécessite la présence d’oxygène à une certaine concentration. Il y a un indicateur (le pourcentage d’oxygène dans l’air) auquel la substance brûle complètement lorsqu’elle est enflammée. Nous parlons de l’indice d’oxygène (LOI) d’une substance – plus cette valeur est élevée, plus la combustion du matériau est difficile. Pour le chlorure de polyvinyle, ce nombre est compris entre 45 et 49 (pour le bois – 18, le caoutchouc naturel – 17, le polycarbonate – 26-28).
En termes de vitesse de propagation de la combustion (un autre indicateur de comparaison), le PVC présente des indicateurs nettement inférieurs (21) par rapport au revêtement en pin (51) et même à l’ardoise (63).
Ainsi, nous pouvons conclure que le PVC est un matériau difficilement inflammable avec une faible génération de fumée, qui ne diffère pas des autres structures de bâtiment utilisées dans la production de composants pour la construction de bâtiments..
Quelles sont les mesures de sécurité incendie spécifiques qui doivent être prises en compte pour les fenêtres en plastique ? Est-ce que leur résistance au feu est similaire à celle des fenêtres en bois ou en métal ? Quels matériaux sont utilisés pour les rendre ignifuges ? Est-ce qu’il existe des normes ou des certifications pour garantir leur sécurité en cas d’incendie ? Merci d’avance pour vos réponses éclairantes.
Les mesures de sécurité incendie spécifiques pour les fenêtres en plastique incluent l’installation de précautions, comme des détecteurs de fumée à proximité et des dispositifs de sécurité permettant leur ouverture rapide en cas d’urgence. En ce qui concerne leur résistance au feu, les fenêtres en plastique ne sont généralement pas aussi résistantes que les fenêtres en bois ou en métal. Pour les rendre ignifuges, des matériaux tels que les retardateurs de flamme, les additifs ignifuges ou les traitements spéciaux peuvent être utilisés. Des normes et des certifications existent pour garantir la sécurité incendie des fenêtres en plastique, notamment les normes européennes EN13501 et les certifications CE qui évaluent leur comportement en cas d’incendie. Il est donc important de choisir des fenêtres en plastique conformes à ces normes pour assurer une sécurité optimale en cas d’incendie.